Au bout du fil, la voix est lourde. Il y a de la fatigue et de l’agacement. Il en a marre, Lionel Pech. Il le dit lui-même : « Je suis remonté ». Encore l’autre jour, ses ambulances ont mis plus du double du temps ordinaire pour aller chercher un patient. Il lâche : « On est pris en otage de ce côté du lac ». Déjà « difficile », la circulation serait devenue « infernale » depuis l’aménagement de la voie cyclable entre le Pâquier et les Marquisats et la suppression d’une voie pour voitures.