Après ce grand ménage, le butin est plutôt conséquent : des vêtements enfant et adulte, une belle pile de livres, des objets de puériculture, de la vaisselle, des accessoires, un peu de déco… Convaincue que ces objets peuvent encore servir, j’ai opté pour la donation et les Give Box. Il y en a plusieurs en Tarentaise, installées par des associations ou des collectivités. Les Give Box ou « boîtes à don » sont des « cabanes » de taille modeste où l’on dépose tout ce qui est en bon état et non périssable : livres, vaisselle, jouets, vêtements…
Chacun fait sa part
À Aime-La-Plagne, la Give box est stratégiquement située à côté de La Poste. Initiée il y a plus de trois ans par le mouvement local des Colibris, elle est aujourd’hui gérée bénévolement par une dizaine de personnes (habitants ou utilisateurs), comme Aurélie. « L’organisation est plutôt informelle, on passe, on range, on trie… Tout ce qui est en état de fonctionnement tourne bien. Une de mes belles surprises cet hiver a été la découverte de trois paires de raquettes à neige ! », explique Aurélie.
Soutenir le développement durable
La commune de Courchevel dispose de trois « cabanes à dons », à l’école du Praz, à la mairie et à Courchevel Emploi. Celles-ci sont gérées par la municipalité. « J’ai fait de belles trouvailles : un jeu de société en bon état pour ma fille et un pull avec un gilet en cachemire à ma taille ! », confie Sophie, une utilisatrice. On trouve d’autres Give Box sur le territoire, à Pralognan-La-Vanoise, devant la mairie, à Moutiers à côté de Biocoop, à Bourg-Saint-Maurice… Et si par exemple on a des gros volumes à donner, une bonne alternative est Emmaüs. Le dépôt est possible tous les vendredis à Moûtiers, une annexe du site de la Motte-Servolex.
Pour les livres, certaines bibliothèques acceptent les dons de livres récents et en bon état (comme celle de Bozel, après sélection) et on trouve aussi des boîtes à livres à Champagny-en-Vanoise, Bozel, Granier, toutes les communes de La Plagne Tarentaise… Pour certains objets de valeur (vêtements de marque ou sacs à main), j’ai opté pour la vente, sur des sites dédiés ou encore des groupes locaux sur Facebook. Mieux vaut vendre ou donner plutôt que jeter !
Pour aller plus loin dans ma démarche, je me suis plongée dans le livre d’une de mes consœurs, Audrey Grosclaude. J’ai appliqué le principe du réemploi : mes nombreux tote bag publicitaires convertis en sac à vrac, des anciens bavoirs découpés pour en faire des petites serviettes, les étuis en tissu pour lunettes transformés en petits sac à goûter (pour fruits secs ou petits gâteaux), les planches de cagettes utilisés comme étiquettes pour le jardin… Dans ma to-do-list, il me reste encore à transformer des vieux T-shirt en tawashis (éponge lavable) ; vivement un jour de pluie pour occuper les enfants !
Livre « Mes petites routines zéro déchet, zéro plastique » chez Marabout