Un impôt qui a du chien

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Aboli chez nous dans les années 1970, il a été plébiscité cette année à Genève puisqu’une votation à propos de l’abolition de cet impôt a recueilli près de 70% de NON en février dernier. Certains y voient une injustice car les chiens, en plus de souiller les trottoirs (pour les plus mal-élevés seulement), sont un réel vecteur de lien social en plus d’être, c’est bien connu, le meilleur ami de l’Homme.

Mais aussi un bon copain des finances genevoises puisque maintenir cette taxe assure tout de même un peu plus de 2 millions de francs au canton et aux communes chaque année. À l’échelle de la Suisse, il rapporte plus de 50 millions annuels. À noter que si le caniche de la voisine, qui aboie à tort et travers, est bien imposable, les chiens d'avalanche et de catastrophe mais aussi les chiens d'assistance et de service sont généralement exonérés de cette taxe. Quand on vous dit que cet impôt a du chien !