C’est en visioconférence que le prévenu incarcéré depuis le 15 décembre 2018 a été jugé : « Je me suis emporté ce jour-là mais je n’ai pas proféré de menaces. Je traversais une mauvaise période ». La présidente de la cour ajoute : « Trois surveillants ont affirmé vous avoir entendu dire à la victime d’aller voir votre frère dehors, à la sortie du parloir, pour qu’il lui explose la tête. Condamné à 4 ans d’emprisonnement pour des faits de trafic de stupéfiants, vous aviez déjà été condamné pour des faits de menaces, outrages et violences. Comment décririez-vous votre parcours pénal depuis 30 ans ? » Le prévenu répond : « Il est chaotique ». A son tour, l’avocat de la partie civile relate : «