Ils n’ont pas l’intention de reculer. Après, pour certains d’entre eux, des années de militantisme, ce noyau dur d’opposants poursuit son combat : obtenir la fermeture de l’aéroport d’Annecy, coûte que coûte. Et ce, même si le conseil départemental, propriétaire des lieux, a récemment réaffirmé son intention de poursuivre l’activité en relançant un contrat de 15 ans avec un potentiel nouveau délégataire, en l’occurrence Vinci (lire ci-dessous).
Depuis la fin d’année 2020, les différentes associations locales qui plaidaient pour cette fermeture, que ce soit des riverains, des défenseurs de l’environnement, et aussi des politiques avec le mouvement Les Annéciens de Denis Duperthuy, ont choisi de fédérer leurs énergies au sein d’un nouveau collectif, baptisé Crash (Collectif de résistance contre l’aérodrome et pour la sécurité des habitants).