En février dernier, un daguet avait dû être abattu dans le cimetière de Châtelaine, à Genève, par les gardes de l’environnement. Le geste semblait violent et disproportionné : le jeune cerf, apeuré, s’était perdu probablement à la recherche de nourriture. « Je suis consternée, s’exclamait une habitante de Châtelaine, on ne parle que de protéger la nature et voilà qu’on a abattu un jeune cerf en face de chez moi ! ».
Genève, paradis des sangliers et des cerfs
Depuis la loi de 1974, la chasse est interdite sur le territoire cantonal, ce qui peut expliquer que les animaux s’y réfugient. Le nombre de cervidés pourrait atteindre des pics de 60 à 70 individus à Versoix. Leur présence autour et dans Genève fait pression : ils dévastent bois, cultures, piétinent les jeunes pousses, et pénètrent parfois dans les propriétés privées.