Au lendemain de la fin de l’accueil de jour géré par l’association La Passerelle, l’heure est à l’analyse. Les membres sont unanimes : « On avait raison. » Selon eux, un accueil de jour ne pouvait pas se faire au même endroit qu’un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). C’est de cette situation à La Margelle que sont nées les violences entre bénéficiaires et à l’égard du personnel en 2019, motivant leur choix de céder le service à un autre gestionnaire. « On a fait avec 150 000 euros, hors période hivernale, pendant des années, mais il faudrait beaucoup plus », assure avec du recul James Besson, le président de l’association. « On a fini par déshumaniser le lieu d’accueil », ajoute Ivan Bourdin, directeur adjoint.