Châtillon-sur-Cluses : la création d’un supermarché de nouveau refusée

Jeudi 10 février, la Commission nationale d’aménagement commercial a refusé la création d’une grande surface commerciale avec station de lavage et grand parking au col de Châtillon.
Jeudi 10 février, la Commission nationale d’aménagement commercial a refusé la création d’une grande surface commerciale avec station de lavage et grand parking au col de Châtillon.

« Quel soulagement ! » ont fait savoir les opposants au projet de la création d’une grande surface commerciale avec station de lavage et grand parking au col de Châtillon, ce jeudi 10 janvier, à l’annonce de la CNAC (Commission nationale d’aménagement commercial) qui a donné un avis négatif.

De multiples rebondissements

Le dossier a connu de multiples rebondissements depuis l’annonce du projet en septembre 2011 qui consistait à créer une grande surface de 2600 m2 au lieudit "le marais du Closet", un site qui a servi de décharge sauvage pour les déchets du BTP pendant de nombreuses années.

Rapidement, un mouvement est créé par Denis Nouvellement et d’autres personnes. Une plainte est déposée par Maître Nicolas Ballalloud pour destruction du site, avec à l’appui un constat dressé par un huissier de justice. Mais la plainte est alors classée au motif d’« infraction non constituée ».

Avis favorable, puis défavorable…

Le 17 décembre 2017, la CDAC (Commission départementale d’aménagement commercial) donne un avis favorable pour la création de cette surface commerciale. Les opposants, avec l’association MEHVA (Mouvement écologique de la haute vallée de l’Arve) font appel devant la CNAC, qui retoque une première fois l’autorisation, en avril 2018.

« C’est comme les impôts ! »

Mais, comme le rappelle Denis Nouvellement, non sans humour, « les projets de grandes surfaces, c’est comme les impôts, ça revient tout le temps. » Alors, l’an dernier, la Cour administrative d’appel de Lyon annule l’avis défavorable émis par la CNAC.

Mais la CNAC dit de nouveau non

Ce jeudi, la CNAC a de nouveau refusé la création de projet.

« Le futur, propose clairement Denis Nouvellement, avec quatre autres associations environnementales et les habitants de la commune, serait de nous battre pour une renaturation du site qui a servi de décharge sauvage pendant des années. »

Une affaire à suivre donc.