Dans un certain nombre de cas, utiliser l’actualité dans votre copie de bac peut vous permettre de faire la différence et de marquer des points supplémentaires. Il faut cependant veiller à ne pas en abuser.
Tout d’abord, il y a des cas où l’utilisation de l’actualité est une évidence. « Par exemple, lorsque l’on aborde la question du Moyen-Orient, ou celle de la puissance chinoise », évoque Marianne Vitrac, professeure d’histoire-géographie au lycée Camille Claudel de Vauréal (95). Dans un sujet d’histoire-géo ou de SES sur ces thèmes, vous pourrez agrémenter votre copie d’exemples complémentaires précis et actuels, tout en restant fidèle au contenu de votre cours.
Dans ces matières, les programmes sont régulièrement mis à jour « pour correspondre aux évolutions du monde » et abordent de nombreux thèmes actuels. « Ce sont des disciplines qui offrent des grilles de lecture pour comprendre le monde actuel, alors il paraît difficile de ne pas utiliser l’actualité. », ajoute la professeure. Les références à l’actualité seront alors grandement appréciées par les correcteurs.
En introduction ou en illustration
Alors quand placer ces références à l’actualité dans votre copie ? « En histoire-géo, on utilise le plus souvent l’actualité comme accroche dans une introduction, que ce soit dans une compo ou une analyse de documents », précise Mme Vitrac. Votre référence peut aussi servir à illustrer un thème que vous traitez en l’ancrant dans quelque chose de concret.
Attention, cependant, à ne pas tomber dans un « piège » : en histoire, l’actualité peut être utilisée de façon biaisée, en tentant d’expliquer ce qui se passe dans l’actualité par des faits passés.
Ne pas s’enfermer dans une liste
Attention, il peut y avoir trop de références à l’actualité dans vos copies. Vous êtes plongés dans l’actualité en permanence mais ne cherchez pas à impressionner le correcteur en plaçant le plus de références possibles qui manqueraient de précision. Si vous n’êtes pas capable d’étoffer l’actualité que vous citez, ne la citez pas. « L’écueil principal est justement le manque de précision. On se souvient vaguement d’une actualité, et on en dit que deux mots. Pour le coup, cela ne sert pas à grand-chose et n’éclaire pas le sujet. Il vaut mieux en maîtriser correctement un nombre limité, plutôt que de se contenter de survoler un grand nombre d’informations. », détaille Marianne Vitrac.