Cheffe d’une entreprise de décolletage, élue à Marignier et à la communauté de communes Faucigny Glières, Valérie Ferrarini a été investie par la majorité présidentielle dans la troisième circonscription de Haute-Savoie.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous présenter à ces élections législatives ?
Après une campagne aux Régionales, aux côtés de Xavier Roseren, je me suis investie dans la campagne présidentielle aux côtés d’Emmanuel Macron. C’est là que j’ai rencontré des militants et des ministres qui m’ont donné envie de travailler avec eux pour faire entendre et porter les préoccupations citoyennes de notre territoire au plus haut niveau de l’État.
Avez-vous des priorités ?
J’ai vraiment envie de faire aboutir plusieurs dossiers. En premier lieu, la préservation de la qualité de l’air et l’amélioration du système de santé. Je pense d’ailleurs que la Maison de santé de Marignier est un modèle qui peut être adopté ailleurs. L’accès aux soins doit être équitable, c’est pour ça que nous proposons un bilan de santé gratuit et complet pour tous à 25, 45 et 60 ans.
Que proposez-vous pour améliorer la qualité de l’air dans la vallée ?
La loi Climat et résilience est assez mal connue, pourtant elle met l’écologie au cœur de nos vies. Elle est d’ailleurs issue d’une concertation citoyenne et j’aimerais que les prochaines lois qui seront votées, le soient sur ce modèle. Concernant la qualité de l’air, je veux m’attaquer au versement mobilité. Je comprends que les chefs d’entreprise ne veulent pas d’une nouvelle taxe, mais il faut que tous ensemble on trouve des solutions. Cette loi qui date de 1971 doit être changée sur l’ensemble du territoire. Nous pourrions faire de cette circonscription un laboratoire pour faire avancer les choses. On peut montrer l’exemple.
Que voulez-vous changer sur le territoire ?
Mon cheval de bataille concerne une réflexion nécessaire pour l’établissement d’une zone franche industrielle. On pourrait imaginer que les fonds frontaliers interviennent dans cette loi. J’aimerais trouver une solution, en lien avec le syndicat national du décolletage.
Notre territoire est frappé par le coût de la vie. Pouvez-vous améliorer les choses ?
Je suis bien consciente que le coût de la vie est une des préoccupations de nos citoyennes et citoyens. Aux côtés de la majorité présidentielle, je souhaite la mise en place rapidement d’une série de mesures pour le pouvoir d’achat et contre la vie chère. Aucune génération ne doit être oubliée. Surtout que notre territoire, plus que tout autre, est concerné.
Valérie Ferrarini, 51 ans, est Cheffe d’une entreprise de décolletage à Thyez.
Mariée, mère de trois enfants.
Ambassadrice des femmes élues pour le département de la Haute-Savoie.
Présidente de l’association « A vélo pour… » (contre le cancer du sein ; pour promouvoir les pistes cyclables…)
Jean-Claude Harmand,
son suppléant, est maire de Saint-Sixt, infirmier retraité.
Local de campagne, situé au 60 de la place de la République, à La Roche-sur-Foron.