Arrivé deuxième du second tour des élections législatives dans la 6e circonscription, Dominique Martin n’a pas la défaite amère et l’affirme : cette élection était son dernier tour de piste. Interview.
Quelle est votre réaction après le résultat de ce second tour, pour lequel vous arrivez en seconde position avec 36 % des suffrages ?
Ce n’est pas une grosse surprise pour moi puisque je savais que pour remporter la victoire, je devais arriver premier dès le premier tour. Et ce n’était pas le cas. Je tiens à remercier les électeurs qui se sont déplacés, en ce jour de fête des pères, ainsi que les personnes qui ont tenu les bureaux de vote, ce qui n’était pas facile en ce jour de forte chaleur. Je tiens à féliciter Xavier Roseren pour sa réélection en tant que député de la circonscription.
Au niveau national, le Rassemblement National enregistre une percée inédite, avec une projection à 82 sièges sur 577, soit dix fois plus qu’en 2017. Qu’en pensez-vous ?
Pour moi, c’est une victoire pour le Rassemblement National, au niveau du pays et ce, par rapport à la Nupes, qui n’atteint pas ses objectifs et au parti présidentiel (sous la bannière Ensemble !, ndlr) qui n’obtient pas la majorité absolue des sièges à l’Assemblée Nationale. Tandis que le RN va envoyer plus de 80 députés, c’est du jamais-vu. Et les élus se tiendront à la disposition de la population française, pour l’aider à sauver ce qu’il reste de notre pays.
Le scrutin a été marqué dans la 6e circonscription par votre retour sur le devant de la scène politique, après avoir annoncé un retrait en 2019. Un retour qui se prolongera dans les mois ou les années à venir ?
Cette campagne électorale, malgré sa rapidité, m’a plu et j’ai retrouvé mes réflexes. C’est comme la bicyclette, cela ne s’oublie pas ! Mais je pense avoir fait le tour de ce que j’avais à voir et à faire en politique, et c’est déjà pour cette raison que j’avais décidé d’arrêter en 2019. Je pense que c’est raisonnable après plus de 40 ans de carrière dont près de 28 passés en tant que candidat. Il serait fâcheux d’en faire plus. Cette élection, que j’ai faite pour rendre service, était une parenthèse dans ma vie. Promis juré, on ne m’y reprendra plus, c’était la dernière !