Les courses s’enchaînent sur la piste de l’hippodrome. Mais comment arriver à un événement réglé comme du papier à musique ?
Comment prépare-t-on la saison ?
L’organisation commence en avril. « La première phase, c’est de trouver des sponsors, explique Maxence Perrin, le community manager de l’hippodrome. Et avec la sortie de crise, ce n’est pas évident ! »
Une quinzaine de sponsors aident aujourd’hui la structure. Il faut ensuite prévoir les dates et s’organiser avec tous les intervenants (restauration, Sécurité Civile ou Croix-Rouge, vétérinaires…).
Chaque matin de course, une personne réalise plusieurs mesures sur la piste avec un pénétromètre pour en évaluer l’état, ce qui permet d’adapter la préparation du cheval à l’état du terrain.
Les chevaux font-ils plusieurs courses ?
Non. En général, ils n’en font qu’une pour les préserver et les laisser se reposer. Les jockeys par contre, font plusieurs courses par jour et change donc de cheval. « Ils ont des chevaux avec lesquels ils s’entendent mieux que d’autres. »
À quoi faut-il faire attention le jour J ?
Souvent à la sécurité. Les spectateurs ont tendance à être un peu trop près des lices qui balisent la piste, ce qui peut être dangereux au passage des chevaux. « Et aujourd’hui, la piste est glissante puisqu’il a plu. Il y a un risque d’accident plus accru, notamment sur le galop avec obstacles, ajoute Maxence Perrin. C’est toujours dangereux, et on a toujours peur des blessures. »