Guy Chaumereuil, président de cet événement culturel, a introduit « nos identités remarquables », le thème de cette 23ème édition : « Être né quelque part n’est ni une prouesse, ni un talent, ni un privilège, mais un pur hasard tout simplement. Toujours s’en souvenir. Ce n’est qu’ensuite, en déployant nos vies tant bien que mal, que l’envie -ou l’urgence- nous vient d’imaginer, de construire, de trouver ou retrouver une identité. Ces identités-là n’ont aucune légitimité à fracturer, opposer, exclure. Mais bien au contraire à attester de la diversité et de la vitalité de l’humanité. Ce sont nos identités remarquables ».
Prendre le monde à témoin avec 50 films documentaires
Cette année, pour la programmation du festival Antoine Laurent a repéré 800 films documentaires à l’international puis il a dégagé de cette première sélection ce qu’il appelle 50 « pépites documentaires que l’on peut définir comme des moments d’émotion et films inoubliables ». Parmi les temps forts, « Notre endroit silencieux » d’Elitza Gueorguieva, « Stolen Fish » de Malgorzata Juszczak, « West Empire » de Mathieu Le Lay, « Iniskim » de Daniel Glick, « Le montana désanchenté » de Thomas Macguanes. Des productions internationales mais aussi locales comme « Le cœur des murs » réalisé sur le quartier de La Contamine par Julien Masson.
Parmi les nouveautés, la mise en place d’un dispositif de réalité virtuelle et la valorisation de courts-métrages d’animation documentaire pour le jeune public. Le Grand Bivouac a rappelé sa volonté d’innovation pour, par et avec tous les publics : « Ce sont les publics de demain, ils ont un rôle à jouer sur le rapport à l’image ».
Lydie, programmatrice littéraire de l’événement, a annoncé l’organisation de 25 rencontres littéraires, autant d’ateliers d’écriture, 10 plateaux et la présence de 40 invités au Salon du livre parmi lesquels Philippe Claudel, Rachid Benzime, Sylvie Brieu, Jean-Paul Demoule, Zahira Khan, Alain Mabanckou, Marie-Monique Robin, François Sarano et Lolita Séchan.