Essence, péage, le budget vacances en prend un sérieux coup
La période estivale, très forte en migrations pour les vacances, met aux automobilistes une bonne grosse claque sur leur budget. Il faut régler, en plus d’une consommation de carburant plus importante et toujours plus onéreuse, la note d’autoroute et elle est souvent salée.
En réaction, le gouvernement a appelé les sociétés d’autoroutes à faire un effort pour ne pas alourdir encore plus la dépense.
Un rabais accordé
La société Vinci, le premier concessionnaire français d’autoroutes (avec environ 4 500 km en France) a répondu à l’appel de l’État avec la décision d’offrir un rabais de 10 % sur les tarifs aux péages. Du 14 juillet au 15 septembre 2022. Faisant bien comprendre la valeur de son geste en rappelant qu’elle n’a pas répercuté sur ses prix l’inflation actuelle, malgré les nombreux travaux menés pour l’entretien de son réseau. « Les sociétés concessionnaires d’autoroutes ne profitent pas de l’inflation, qui les pénalise comme beaucoup d’entreprises, dans la mesure où les prix des travaux qu’elles ont à exécuter pour la construction et le bon entretien du réseau flambent. Les tarifs autoroutiers n’ont pas été affectés par la vague actuelle d’inflation », explique Pierre Coppey, le président de Vinci.
Oui mais à une condition
Une ristourne, très chouette, direz-vous… Pourtant la société autoroutière y a mis une condition. La remise sera accordée uniquement aux utilisateurs des chèques vacances pour régler les péages. Voilà donc une mesure positive qui ne va concerner que 4,5 millions de Français. Ils peuvent déposer jusqu’à 250 euros sur leur badge de télépéage, soit une remise maximale de 25 euros.
Nul n’est philanthrope en son pays, ni ailleurs…
