À l’approche de septembre et de la rentrée scolaire, plusieurs aides devraient bientôt tomber dans le portefeuille des Français. Cette année, en plus de la traditionnelle allocation de rentrée scolaire, le gouvernement prévoit une prime « exceptionnelle » pour soutenir les ménages en difficulté, touchés par l’inflation. Quand ces aides vont-elles être versées et qui pourra en bénéficier ? On vous dit tout.
L’allocation de rentrée scolaire
L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est attribuée aux familles ayant au moins un enfant de 6 à 18 ans scolarisé. Son versement est soumis à un plafond de ressources, fixé à 25 370 € pour une famille avec un enfant à charge, à 31 225 € pour deux enfants à charge, à 37 080 € pour trois enfants à charge et à 42 935 € pour quatre enfants à charge.
Son montant varie en fonction de l’âge des enfants à charge. Il est de 392,05 € euros pour les petits de 6 à 10 ans, 413,69 € pour les enfants de 11 à 14 ans et de 428,02 € pour les adolescents de 15 à 18 ans.
Cette année, l’ARS sera versée en deux temps, en raison de sa revalorisation de 4 % dans le cadre de la loi pouvoir d’achat. Un premier versement sera fait le mardi 16 août, correspondant au montant habituel, sans revalorisation. Il faudra attendre début septembre pour percevoir les 4 % supplémentaires – 15 à 16,5 euros selon la composition du foyer.
La prime exceptionnelle de rentrée
La prime de rentrée scolaire a été votée dans le cadre de la loi pouvoir d’achat. À l’inverse de l’allocation évoquée plus haut, elle n’est pas réservée aux foyers ayant un ou des enfants à charge, mais est réservée aux personnes bénéficiaires de minima sociaux, aides au logement et aux étudiants boursiers.
Cette aide, d’une enveloppe totale d’un milliard d’euros, sera versée courant septembre à 10,8 millions de foyers. Son montant est fixé à 100 € par bénéficiaire et majoré de 50 € par enfant à charge dans le foyer.
Si vous êtes bénéficiaire de cette prime, aucune démarche n’est à faire. Un virement sera effectué automatiquement par la CAF pour les bénéficiaires du RSA, de l’AAH, de l’APL et de la prime d’activité, par la caisse de retraite pour les bénéficiaires de l’ASPA, et par le CROUS pour les étudiants boursiers.