Les points de vue se contredisent
Début juillet 2022, les prévisions mondiales annonçaient un essor de la population mondiale pour parvenir à la fin du siècle aux alentours de 10 milliards d’habitants. Des chiffres que la thèse de James Pomeroy, économiste de HSBC vient contredire.
Et d’une assez radicale manière, puisqu’il penche plutôt pour décrue de la population assez importante et rapide. « La probabilité que la taille de la population mondiale commence à se réduire dans les vingt prochaines années est bien plus élevée que ce que nous avions prévu initialement », explique-t-il au journal Les Echos.
Lui, entend le pic de population mondiale aux alentours de 2043. Le nombre d’être humains sur la Terre n’atteignant que les 4 milliards d’ici la fin du siècle.
En cause ? La baisse de la fécondité et la hausse de la mortalité
Selon l’économiste, ces deux facteurs résument ce qui à ses yeux explique la diminution aussi marquante de la population. La baisse de la fécondité dans de nombreux pays va s’accélérer et la hausse de la mortalité, elle aussi.
Coût de la vie, intégration des femmes dans le marché de l’emploi retardant la venue d’un premier enfant, hausse du prix de l’immobilier, meilleur accès au soin, à la contraception, pandémie de covid 19… autant de paramètres qui participent à la tendance à la baisse des naissances. Ce qui ne devrait pas être le cas dans tous les pays. Afrique, Inde, pays d’Asie… pourraient rapidement passer en termes de natalité devant le continent européen ou américain, ou même la Chine.
« En Europe, « au rythme où vont les choses, la population aura diminué de moitié avant 2070, le continent risquant de perdre 400 millions d’habitants d’ici à 2100 ». De même, en prolongeant la tendance actuelle, la population indienne grimperait à 1,54 milliard d’habitants en 2050 tandis que la Chine verrait la sienne reculer à 1,17 milliard. La France compterait alors 62,3 millions d’habitants et l’Allemagne 70,3 millions » détaille lesechos.fr
Se prendrait-on à espérer une bouffée d’oxygène pour la planète ?
Si l’on y réfléchit bien, cette position de James Pomeroy, sonnerait comme un espoir pour la planète, dont on sait que la surpopulation est un de ses pires ennemis. Pourtant, nous ne sommes qu’en face de prévisions et ces pronostics pour un avenir à 80 ans ne manquent pas d’aléas qui pourraient inverser encore les tendances dans un sens ou dans l’autre.