Rencontre avec Pauline Bouqueau, cofondatrice de Windalps Aix-les-Bains (Méry) avec Thomas Robert, tous deux passionnés de parachutisme.
Qu’est-ce qu’un simulateur de chute libre ?
C’est un grand tube en verre haut d’une vingtaine de mètres et de 4,60 mètres de diamètre, dans lequel une soufflerie envoie un vent entre 150 et 250 km/h pour recréer les mêmes sensations qu’un saut en parachute. Mais il s’agit plutôt d’un vol et non d’un saut.
Comment se déroule un vol ?
Nous fournissons combinaison, casque, lunettes de protection et bouchons d’oreilles. Un instructeur briefe les candidats au vol sur la position à adopter ainsi que les signes qu’il émettra pendant le vol à côté du tube pour guider des « voleurs », puis répétition sur un gros coussin. Après le passage dans un sas, c’est parti pour le vol, à plat ventre. Il faut se laisser porter sur l’air en se cambrant, allongé sur le flux d’air.
On est comme en lévitation alors qu’on suit les signes de l’instructeur. On sent la puissance de la soufflerie par en dessous. C’est un ballet aérien futuriste ! Chaque vol dure une minute, c’est l’équivalent d’une chute libre depuis un avion, mais l’air est climatisé. Il y a deux vols dans une séance. Il faut compter 1 h 30 de présence sur place en intégrant la phase de d’équipement, de briefing et de débriefing. L’expérience peut aboutir à un véritable sport avec des séances de plus de 20 minutes de vol à plusieurs personnes dans le tube et parvenir à faire des figures.
Qui peut tenter l’expérience ?
Le grand public à partir de 5 ans et les sportifs. Par contre, le vol n’est pas recommandé à ceux qui souffrent de luxation d’épaule. L’avantage d’un vol en simulateur c’est de découvrir des sensations corporelles nouvelles, peu importe la météo, sans avoir le vertige, car sauter d’un avion à 4 000 mètres pour un vol en parachute ce n’est pas si simple et voir le sol qui se rapproche ouh !
L’idéal c’est de partager l’expérience du simulateur entre amis et en famille. C’est addictif et presque thérapeutique, idéal pour la confiance en soi. Et on découvre aussi qu’on a des muscles un peu partout !