A quoi pourrait ressembler le réseau du Léman Express dans 20 ans ?

A Genève, les autorités s’appuient sur le succès sans faille du Léman-Express actuel, avec plus de 60 000 voyageurs par jour, pour franchir une étape supplémentaire. Ils envisagent ainsi au nord, une liaison allant de la Zimeysa à Cornavin, avec des arrêts à Meyrin, à l’Aéroport et aux Nations. Tandis qu’au sud, la branche reliera Bernex à Cornavin, avec des arrêts à Plan-les-Ouates et Lancy-Pont-Rouge. De nouvelles gares (Meyrin, Nations, Cherpines, Bernex) seront construites. Les lignes, seront enterrées.

Un accès direct à l’aéroport attendu

Le besoin de créer un accès direct à l’aéroport de Cointrin, sans correspondance en gare de Cornavin, tombe sous le sens. Actuellement, il est plus facile de rejoindre l’aéroport en venant de Lucerne ou de Berne qu’en venant d’Annemasse ! De plus, la liaison entre Bernex et la zone industrielle de Meyrin permettrait de désengorger l’axe de la route de Meyrin et d’éviter l’entrée en ville.

3 à 4 milliards de francs à trouver

On parle de trois à quatre milliards de francs suisses pour des travaux qui débuteraient en 2040 avec une mise en service autour de 2050 ! «  Pour chacune de ces branches, il faut compter 1,5 à 2 milliards de francs suisses, a déclaré le conseiller d’Etat Serge Dal Busco. C’est l’équivalent de deux CEVA (Léman Express). » « Le but, c’est que la Confédération paie la totalité » de ce chantier pharaonique, a précisé l’élu, insistant sur le fait que « c’est ce qui s’est passé avec le développement du RER dans l’agglomération zurichoise. ».

S’il aboutit, le futur réseau permettra de relier entre elles d’importantes zones d’emploi et de développement urbain. Une forte augmentation de l’offre ferroviaire est visée dans le centre urbain, avec une cadence de sept minutes et demi. De nouvelles lignes seront créées, cadencées au quart d’heure. Des liaisons sont prévues avec des lignes de trams.