Pauline, quelle est l’origine de ce projet ?
Il y a deux ans, j’ai suivi une reconversion. Graphiste-designer auparavant, je me suis lancée dans un CAP de fleuriste. Mon idée de départ était d’ouvrir un concept store, de créer un lieu d’échange et de rencontre, ainsi est né « Pom’Violette ».
Que proposez-vous dans ce café-fleurs ?
Il y a tout une partie fleuriste, avec des fleurs fraîches, séchées, des plantes d’intérieur et d’extérieur, des terrariums, des bougies et des couronnes en fleurs séchées… Je propose aussi des compositions pour des cérémonies et des abonnements pour fleurir des lieux publics ou sa maison, chaque semaine. L’autre côté de la boutique est un salon de thé (une offre manquante sur Gex) avec un espace enfant, des jeux et des coloriages. Les clients viennent y boire un café, un thé, un jus… Ils peuvent l’accompagner d’une pâtisserie maison, que je réalise avec des ingrédients majoritairement bio : cookies, muffins, moelleux à la châtaigne…
Comment animez-vous le lieu ?
Chez Pom’Violette, il y a régulièrement des ateliers créatifs autour de fleurs et de plantes, pour adulte comme pour enfant. Les thématiques sont variées : bougies en fleurs séchées, couronne décorative, terrarium… Je pense aussi organiser des ventes éphémères avec des artisans du Pays de Gex (céramique, savon…).
Vous portez une attention particulière à votre impact sur l’environnement ?
Oui, j’essaye de faire les meilleurs choix de produits possibles. Je propose des fleurs de saison, des variétés plus « sauvages » que les roses, comme des bleuets ou de la camomille. Je suis toujours à la recherche de producteurs qui travaillent dans des conditions respectables pour la planète et pour l’homme. J’ai des contenants de marque française avec des pots en céramique ou encore en maïs, j’utilise du papier kraft d’emballage compostable… Côté café, je favorise également le local et le bio.
