L’accord conclu entre le Conseil fédéral suisse et le gouvernement français quant à la compensation financière genevoise fêtera ses cinquante ans l’année prochaine.
Datant de 1973, il prévoit la rétrocession, par Genève, de 3,5 % de la masse salariale brute des frontaliers qui habitent dans l’Ain et en Haute-Savoie, mais sont imposés dans le canton genevois, en raison de leur travail (lire page 3).
Cette année encore, les fonds frontaliers atteignent un nouveau record, avec près de 345,65 millions d’euros* (342,85 millions de CHF) reversés à l’agence centrale du Trésor par la République et le Canton de Genève, en juillet dernier. Un «pactole» encore plus conséquent que celui de l’an dernier (326,2 M de francs suisses, soit 296,4 M €)