Connaissiez-vous le métier de paysagiste d’intérieur ? Plutôt confidentielle, cette activité consiste à fleurir et aménager des espaces végétalisés chez les particuliers, les commerçants, dans les entreprises, lors des événements etc. C’est la profession d’Éléonore Laveau, Evianaise de 41 ans dirigeante de Natur’élement.
Amener du végétal à l’intérieur
« J’amène du végétal à l’intérieur, qu’il soit naturel, artificiel ou stabilisé », explique-t-elle. Derrière le comptoir de sa boutique, elle raconte comment elle s’est installée : « J’ai grandi en région parisienne. Après un bac en Arts appliqués, je suis partie en BTS Aménagements paysagers que j’ai complété avec une qualification de paysagisme d’intérieur spécialisé dans la décoration événementielle ».
Elle affine ensuite ses compétences pendant 10 ans aux Jardins de Gally, « leader dans le métier ». « Puis j’ai eu envie de quitter L’Île de France. » Elle part se faire la main chez un grossiste en plante durant un an avant d’emménager à Evian-les-Bains.
Elle est fleuriste quelque temps au palace Le Royal avant d’être gagnée par l’envie d’entreprendre. « Je me suis dit pourquoi pas lancer mon affaire dans le paysagisme d’intérieur. Alors j’ai rejoint les réseaux d’entrepreneurs puis finalement intégré une couveuse d’entreprises à Annecy. »
Entre les fleuristes et les paysagistes
En 2017, elle concrétise son ambition en s’installant à son compte à Perrignier. « Le projet, c’est de développer le côté fleuriste, un métier connu, et de développer l’activité de paysagiste d’intérieur. A l’heure actuelle, les entreprises ne savent pas vraiment à qui demander ce service ; moi je suis entre les fleuristes et les paysagistes ! »
Ses chantiers : un mur végétal chez un barbier, un décor en plantes artificielles pour l’entrée d’une copropriété, des créations autour d’un sapin de Noël : la technicienne réalise de véritables tableaux faits de plantes et de fleurs dont elle seule a le secret pour qu’ils s’épanouissent dans les différents intérieurs. En regardant en arrière, elle analyse : « Mon parcours n’est fait que de rebondissements, de choses qui sont arrivées quand il fallait que ça arrive ». Ses derniers coups de chances : l’embauche d’une salariée et d’une apprentie.