Une étude américaine démontre les bienfaits des jeux vidéos

Une étude américaine vient de démontrer que les jeux vidéo sont porteurs de bienfaits pour les enfants.
Une étude américaine vient de démontrer que les jeux vidéo sont porteurs de bienfaits pour les enfants. - Photo d’illustration Pixabay

Dix ou quinze ans en arrière, les jeux vidéos n’avaient pas vraiment bonne presse, souvent décriés pour les comportements violents et addictifs qu’ils provoqueraient. Mais de plus en plus d’études tendent à montrer les bienfaits qu’apporterait la pratique des jeux vidéos. Une étude américaine, publiée dans la revue JAMA Network Open, montre que sur les quelque 2000 enfants testés, âgés entre 9 et 10 ans, ceux jouant aux jeux vidéos possèdent de meilleures capacités cognitives que ceux n’y jouant pas. La mémoire, les réflexes et la concentration seraient notamment améliorés chez les enfants joueurs.

Joueurs contre non-joueurs

Issus de diverses écoles primaires américaines, les enfants étaient interrogés sur le nombre d’heures qu’ils passaient pas semaine à jouer aux jeux vidéos, que ce soit sur ordinateur, smartphone, console ou tablette. Dans un premier temps, les participants devaient répondre à des questions sur leur temps passé devant les écrans. Suite aux réponses des enfants, les chercheurs ont pu dégager deux groupes : les joueurs, principalement des garçons issus de milieux plus modestes, et les non-joueurs.

« La pratique des jeux vidéos impose aux enfants de s’impliquer activement avec le contenu vidéo, contrairement au fait de regarder passivement une vidéo », indique les chercheurs de l’étude.

Des tests de mémoire et de réflexe

Deux tâches impliquant une coordination des yeux et des mains étaient imposées aux enfants. Sur la première, des flèches apparaissaient sur un écran, pointant vers la droite ou vers la gauche. Les participants devaient indiquer la direction des flèches le plus rapidement possible. Si une flèche était suivie d’une autre flèche pointant vers le haut, ils ne devaient pas répondre.

La seconde tâche impliquait davantage la mémoire : un premier visage apparaissait à l’écran, puis plus tard un second. Les participants devaient déterminer si les deux visages possédaient la même expression faciale (joyeuse, effrayante ou neutre). Ces deux tâches faisaient appelle à des compétences que les joueurs de jeux vidéos développent avec la pratique, ce qui les met en position de force. Pour contrebalancer cet avantage, deux autres tâches étaient proposées : une liste à trier et un test verbal. Là aussi, les joueurs s’en sortent mieux que les non-joueurs.

Les chercheurs reconnaissent néanmoins les limites de leur étude, notamment sur la grande variété de type de jeux existant qui peuvent avoir des effets cognitifs différents. « Trop de temps d’écran est bien sûr globalement mauvais pour la santé mentale et l’activité physique », mettent également en garde les chercheurs, selon TF1Info.