Véronique a 56 ans, elle est née à Châtillon-en-Michaille. Demeurant sur les hauts de Bellegarde, avec sa famille, dont ses deux sœurs Béatrice et Yannick, elle est scolarisée à l’école des Montagniers puis va au collège saint Exupéry. Suite à un déménagement, elle devient lycéenne à Saint-Julien-en-Genvois et part à Lyon où elle obtient un DEUG administration économique et sociale, option entreprise. Elle aime les chiffres et aussi le contact.
Un contexte favorable
Son père, assureur à Bellegarde puis gérant de magasin, avec qui elle est très complice, reconnaît son potentiel et sa fibre commerciale. En 1988, Il l’encourage à développer un portefeuille dans les assurances à Bellegarde et dans le Pays de Gex, comme salariée au sein d’un grand groupe. Ce domaine, qui allie commercial et chiffres intéresse vivement la jeune femme qui trouve très vite sa place dans un milieu assez masculin.
Sa clientèle se développant, elle installe son cabinet rue de la République. Passionnée par l’assurance des personnes, certifiée conseil en gestion de patrimoine, elle exerce le métier d’ingénieur patrimonial, et décide de s’installer comme indépendante.
A 43 ans, elle reprend le chemin des études, suivant une formation d’ingénierie patrimoniale du chef d’entreprise afin de se perfectionner. Elle devient déléguée régionale. Chargée du recrutement, elle accompagne une équipe de dix-sept personnes tout en suivant et développant son propre portefeuille. En 2021, elle choisit de se consacrer pleinement à ses clients et reprend son métier de conseillère patrimoniale.
Sa grand-Mère, Madeleine Marguerettaz, née Turquet, une veuve courageuse
Côté maternel, la maman de Véronique, Denise Marguerettaz est une pure bellegardienne, (arlodienne). Son papa, Pierre, conducteur de la vedette fluviale de la CNR, blessé par balle pendant la guerre, décède à 42 ans, laissant une veuve, Madeleine, née Turquet, qui élève seule ses onze enfants.
Véronique, marquée par la détermination et le courage de sa grand-mère, en tire une philosophie de vie et une force de travail qu’elle a souhaité transmettre à ses enfants Valentin, 27 ans et Eugénie, 24 ans. Elle ressent un devoir de conseil et aime aider les autres, rendre service et écouter. Très active, elle aime beaucoup cette région de montagne où elle pratique le ski et la randonnée. Elle se ressource dans ces grands espaces. Elle est aussi très attachée à la Bretagne, le berceau familial paternel où elle se rend régulièrement. Dotée d’une très belle voix, elle a fait partie de la chorale des Chantillons. Festive et boute-en-train, elle n’hésite pas à prendre le micro et pousser la chansonnette lorsque les soirées s’y prêtent.
La prochaine manifestation du Rotary sera le Salon des Vins et de la Gastronomie du 25 au 27 novembre, à la salle des fêtes de Châtillon, avec les exposants habituels et des artisans locaux qui feront des démonstrations. Des animations musicales agrémenteront les repas avec ambiance jazz le vendredi et variété française le samedi. Le stand du Rotary sera présent et des boîtes de chocolat de Noël seront en vente en faveur de l’action internationale Polio + qui contribue à l’éradication de la polio dans le monde.
Rotarienne depuis 2017 : le besoin de se tourner vers les autres
En 2017, Les enfants de Véronique quittent le nid et l’envie de se consacrer aux autres se fait encore plus ressentir. Parrainée par Pierre Tholas et Jean-Pierre Vuaillat, elle devient membre du Rotary et décide de s’y s’investir pleinement. Grande amoureuse de la nature, elle est très sensible au dérèglement climatique, elle est nommée à la tête de la commission environnement.
Des rosiers pour sauver les abeilles
De là, naît le projet « Des rosiers pour sauver les abeilles ». Véronique, avec l’aide des autres membres, décide de mener une action d’envergure : une vente de 300 rosiers dans les galeries marchandes de Val Thoiry et de La Valserine en faveur la pollinisation et pour le financement de ruches pédagogiques présentées par des apiculteurs dans les écoles de Valserhône. Cette campagne s’inscrit dans le plan national mis en place par le gouvernement en faveur des insectes pollinisateurs. L’enthousiasme et le dynamisme de Véronique débordent et cette action connaît un véritable succès. Les écoles accueillent avec joie cette action et ces animations.
Une action d’aide en faveur de l’Afrique
Après avoir rondement mené ce projet, Véronique ne s’arrête pas en si bon chemin, répondant au souhait de la présidente du Rotary, Valérie Pointet, elle accompagne Gérald Julien pour une action d’aide à l’international. Elle a contacté l’une de ses cousines, Cécile Le Bolloch, religieuse auxiliatrice, professeur des écoles, en mission depuis 10 ans à la direction catholique au Tchad. Une aide à l’achat de manuels et de matériel pédagogiques va s’organiser pour 134 écoles locales avec la mobilisation d’autres clubs rotariens. Le charisme et l’énergie de Véronique n’ont pas encore été déployés dans leur totalité !
