Dans la ville saint-genésienne, comme dans une trentaine d’autres villes françaises, le début du mois de septembre a notamment été marqué par la fermeture brutale de sa piscine gérée en délégation de service public par la société Vert Marine.
En cause, la hausse des coûts de l’énergie qui ne permettait plus « de gérer les équipements de manière équilibrée économiquement et pérenne socialement », selon l’entreprise qui gère également l’établissement de Valserhône.
Après différentes discussions, dont celle de raccorder le contrat d’énergies actuel à celui du SIEA (Syndicat Intercommunal d’énergie et de e-communication de l’Ain), la municipalité avait fini par avoir gain de cause. Au fil de l’Ô est ouverte depuis maintenant le 16 septembre.
Mais deux mois après ces divers rebondissements, l’ouverture est-elle assurée pour de bon ?
Des prévisions complexes
Selon le maire de Saint-Genis, Hubert Bertrand, difficile de se prononcer sur un sujet aussi particulier.
« C’est un sujet suffisamment délicat pour prendre son temps et en discuter, mais il ne faut surtout pas s’affoler », explique-t-il avant d’ajouter : « Les choses changent très rapidement sur ce sujet. »
A l’instar du mois de septembre, des négociations seraient en cours avec le délégataire d’après l’édile. Impossible cependant de connaître avec précision la nature de cette discussion de longue haleine.
Par ailleurs, la perspective du mois de janvier et ses augmentations des coûts de l’énergie annoncées de part et d’autre ne sont pas sans inquiéter le maire de la commune.
« C’est très difficile de poser un pronostic, insiste-t-il. Et surtout, il est très compliqué de prévoir, ou non, la fermeture. »
