Pourquoi avoir choisi le noir et blanc pour votre œuvre «Le super week-end» ?
Dans ce livre, je tenais beaucoup au noir et blanc pour représenter l’espace. Tout le livre est construit comme ça. Il y a quelques touches de couleur, mais uniquement quand ça apporte une info comme pour repérer les étoiles. Pour l’écrire, je me suis renseignée à fond sur l’astronomie et j’ai été soutenue par le planétarium. C’est Hélène Courtois, une astrophysicienne renommée qui a procédé à la relecture scientifique.
Quand j’ai commencé le projet sur l’océan (en référence à son livre «Le super week-end de l’océan», ndlr) c’était différent. Au départ, c’était pour soigner ma phobie des poissons. Il paraît que pour soigner une peur, il faut s’y confronter. J’ai donc décidé de regarder le monde marin d’un peu plus près. Je suis allée à l’aquarium de Lyon et l’objectif c’était de réussir à toucher un poisson !
Le Centre national du livre m’a soutenu avec une bourse de création. Ça me permet de prendre le temps. En moyenne, je mets 4 ans à sortir un bouquin. Il y a l’étape de la découverte et de la documentation. Puis je fais une synthèse de ce que j’ai appris, je construis un premier jet et je le présente aux experts. Cette fois-ci c’est Marjolaine Montabos, chercheuse à l’Ifremer et spécialiste des abysses qui s’est chargée de la relecture.
Et maintenant, de nouveaux projets ?
Oui, on va parler des forêts. Je me suis rapprochée de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) pour un projet sur l’écologie des arbres… rendez-vous d’ici 4 ans !