Un agent du fisc tué alors qu’il effectuait un contrôle fiscal chez un brocanteur

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Ce lundi 21 novembre, la quiétude du village du Bullecourt a été perturbée vers 18h30. Un agent fiscal âgé de 43 ans a été retrouvé mort par les secours après avoir été séquestré avec une collègue chez un brocanteur du village, qui s’est suicidé. Selon le ministre charge des Comptes publics, Gabriel Attal, qui s’est exprimé en soirée devant le Sénat, l’agent public a été tué « dans le cadre d’un contrôle fiscal ».

« Cet homme faisait simplement son travail, a évoqué le ministre. Aujourd’hui, il n’est pas revenu. Il a été tué dans le cadre de ce contrôle fiscal », a-t-il déclaré lors d'une intervention au Sénat, suivie d'une minute de silence, évoquant « un drame innommable ».

À 20h, on savait peu de choses du drame qui semble s’être noué rue de Quéant. Les gendarmes empêchent l’accès à la rue et aucune information ne filtre. Le Smur, la brigade criminelle, le Parquet d’Arras, le Psig et le maire sont également sur place.

D’après nos informations, alors qu’ils intervenaient pour porter secours à une personne blessée dans une habitation de la rue de Quéant, les sapeurs-pompiers ont constaté que deux victimes se trouvaient sur place, dont une décédée. Un homme aurait pris la fuite avant de se donner la mort. Ces informations ont été confirmées par la suite par le Ministre de l’Action et des comptes publics, Gabriel Attal quelques heures après le drame. Le ministre sera sur place ce mardi 22 novembre dans la matinée.

L’intervention était toujours en cours à 20h.

Sur place, la compagnie de gendarmerie d’Arras se refuse à tout commentaire. Le Parquet d’Arras précise qu’il ne communiquera pas avant demain matin, mardi 22 novembre.

Vers 20h30, le dispositif de secours s’était considérablement allégé, avant d’être complètement levé à 20h50. La rue demeure bouclée. Présent sur place, le Préfet du Pas-de-Calais n’a pas livré plus de commentaires en quittant les lieux.

Eric Blanchin, le maire du village a indiqué, d’après Le Parisien que ce brocanteur « était arrivé dans le village il y a quatre ans », qu’il « avait acheté une ferme rue de Quéant, où il faisait des ventes chez lui. Il vidait les maisons, les vide-greniers et revendait chez lui. Je n’ai jamais eu de problème avec lui, il était serviable, c’était une personne lambda. Il était intégré dans le village ».