Ce qui intéresse en premier lieu les Gessiens dans ce projet, c’est donc l’arrivée d’un établissement de santé. Simple clinique privée pour certains, pour le maire il s’agit d’un véritable hôpital privé proposant plusieurs services.
Pour le moment, le projet est pensé avec : un service d’urgence, un service de médecine interne, un service de gynéco-obstétrique, un service de pédiatrie, un service de chirurgie avec 4 salles d’opération et un service d’imagerie avec IRM. Soit un outil sanitaire d’environ 50 lits pour un volume annuel d’activités estimé à plus de 20 000 séjours.
Au global l’établissement pourrait générer 430 emplois.
Il est également prévu un centre de soin de suite et de rééducation dit SSR.
« Aujourd’hui, on ne peut plus penser un établissement de santé sans le bien être des soignants, précise le maire, Daniel Raphoz. C’est pour cela que si l’on veut trouver les soignants, les fidéliser, il faut du logement abordable, des crèches etc. L’hôpital n’est qu’un élément du projet. Mais je vais être très clair, par rapport à certaines inquiétudes soulevées, il n’y aura pas de logements sans hôpital. L’OAP le précisera bien. Quant aux partenaires, on a déjà bien avancé. Le groupe Demathieu Bard, du secteur de la construction, s’est rapproché du propriétaire foncier et de potentiels groupes de santé privés. Il y a trois grands noms intéressés : Ramsay, Elsan, Vivalto Santé. Ce projet n’est pas issu d’un coup de tête, on le travaille depuis des mois ! »
En termes de calendrier, entre les démarches administratives, enquête publique, dépôt des permis de construire… il faudra tabler sur 2026/2027 en même temps que le tram ?