Alors que la communauté d’agglomération vient de voter l’autorisation d’urbanisation des lieux-dits La Fin et Veudagne où la commune espère implanter un hôpital privé, Jean-Loup Kastler, élu minoritaire, réagit.
Avec une clinique privée de 50 lits, le compte n’y est pas » juge-t-il. « Ce n’est pas le projet d’hôpital public que l’on voulait. On arrive ici à faire financer des infrastructures de santé par des opérations de promotions immobilières. C’est un projet à l’image de la droite locale et de la majorité présidentielle : une marchandisation de la santé. »
L’élu ferneysien craint ainsi que l’enveloppe territoriale de santé attribuée pour la clinique privée ne permette plus d’obtenir l’hôpital public souhaité.
« On a un projet qui a potentiellement un impact environnemental négatif, via l’artificialisation des sols, avec un chantage à la bétonisation Et qui est responsable de ça ? Finalement c’est aussi les candidats aux législatives ! Le candidat Joli de la Nupes a tout de même fait campagne autour d’un hôpital public financé par la double imposition des frontaliers ! Aucun Gessien ne pouvait voter pour cela. De mon côté j’avais défendu un projet viable, transfrontalier, dont le jeu des partis politiques a eu raison et on se retrouve avec la porte ouverte à la privatisation de la santé en Pays de Gex ! Ce qui me laisse un espoir, c’est que je trouve le projet de Mr Raphoz mal ficelé et je pense qu’il n’ira pas au bout, ce qui laisse encore une chance à l’hôpital public. »