Une première fois pour voir, une seconde pour appuyer sur l’accélérateur.
Lorsqu’il atterrit au Kenya fin 2019, Morgan Le Guen débarque avec les grands yeux du coureur amateur avide de découvrir ce pays qui vit et vibre pour la course à pied : « Ici, c’est un moyen de déplacement pour aller au travail. Tôt le matin, on peut voir des gens en bleu de travail ou avec un attaché-case se rendre au boulot en courant. » Le Franco-Suisse reste alors un mois à Iten, sur les hauts plateaux de la vallée du Rift : « Le volume d’entraînement était modéré et je me reposais énormément. »