Le Garage de la librairie des Bauges affichait complet pour rencontrer et écouter Maxence Fermine, vendredi 29 novembre. Entouré de Violaine Souiller, de la librairie des Bauges, et d’Éric Rousseau, président de l’Université populaire, Maxence Fermine a développé avec sincérité, humilité et disponibilité quelques tenants et aboutissants du livre Nordahl qu’il vient de publier.
Connaissant bien Maxence Fermine, né à Albertville et habitant le bassin albertvillois, Violaine a en premier lieu rappelé quelle était l’œuvre de l’écrivain, dont la trilogie Neige, Le Violon Noir et L’Apiculteur a posé, sinon imposé, Maxence Fermine dans le monde de la littérature et de la poésie. Rappelons que le roman Neige a été publié à plus de 300 000 exemplaires et traduit en une vingtaine de langues.
Toujours questionné par Violaine, Maxence Fermine a expliqué sa technique d’écriture, « la première phrase, la dernière phrase et le titre », et la création de la « mosaïque », avec un souci capital de la précision et de la concision. C’est le choix qu’il a fait pour l’écriture de Nordahl, un thème tout à fait nouveau dans son œuvre, un choix renforcé par sa découverte de L’Adversaire d’Emmanuel Carrère.
Notre vidéo est une compilation de quelques moments de la soirée, évoquant tour à tour le choix du style, de la technique d’écriture puis la motivation à écrire L’Autre (titre modifié par l’éditeur en Nordahl) et enfin une certaine idée, « pouvant surprendre l’entourage », de qui est Nordahl Lelandais.