Faucigny : malgré la météo, des stations ont su tirer leur épingle du jeu durant les congés d’hiver

Si la station des Contamines-Montjoie a fait le plein de skieurs lors des congés de fin d’année, l’étendue du domaine skiable n’a pas provoqué d’embouteillages sur les pistes.
Si la station des Contamines-Montjoie a fait le plein de skieurs lors des congés de fin d’année, l’étendue du domaine skiable n’a pas provoqué d’embouteillages sur les pistes.

Si le fonctionnement des stations de moyenne montagne se trouve fortement impacté par le manque de neige, la situation est plus favorable pour d’autres stations. Dotés d’une position géographique favorable, exposés nord ou en haute altitude, ces domaines skiables ont, durant les congés de fin d’année, tourné à plein régime. Chamonix-Mont-Blanc, Flaine ou encore Les Contamines-Montjoie ont fait le plein de skieurs, venus chercher, plus haut et plus au frais, les sensations de la glisse.

Une affluence record aux Contamines Montjoie

C’est une fréquentation pour le moins exceptionnelle qu’a enregistrée la station des Contamines-Montjoie, durant ces semaines de vacances. « On a eu un pic, le 27 décembre dernier, à 11 000 skieurs, alors que lors de nos plus grosses journées, le maximum qu’on peut avoir, c’est 6 à 7 000 personnes », affirme Nancy Jacquemoud, responsable communication aux remontées mécaniques des Contamines-Montjoie. Un afflux de skieurs venus des autres stations en déficit d’enneigement, comme Praz-sur-Arly, Megève ou encore la station de Combloux, qui a mis en place un service de navettes gratuites quotidiennes en direction des Contamines-Montjoie. Mais également des moniteurs de ski d’autres stations, qui sont venus dispenser des cours particuliers sur les pistes des Contamines. « Cela a demandé une réorganisation de nos services. On a affecté davantage de personnel à l’accueil des skieurs et on incite fortement les personnes qui souhaitent venir skier sur nos pistes, à passer par la réservation en ligne, afin d’éviter une trop longue attente aux caisses, comme cela a pu être le cas lors de ces congés. On a eu des personnes qui étaient en train d’attendre pour prendre leur forfait, dès 8 heures du matin ! », conclut Nadine Jacquemoud.