Aujourd’hui oublié, Louis Leygues est un sculpteur et graveur qui a compté dans le monde artistique du XXe siècle. C’est à Bourg-en-Bresse qu’il est né, le 25 août 1905, rue Alphonse-Baudin. Au bout de quelques années, ses parents s’installent à Alfortville.
Après avoir été au lycée Charlemagne à Paris, il entre à l’école Germain-Pilon où il devient élève du sculpteur Robert Wlérick. Par la suite, il intègre l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, où il est reçu premier au concours d’entrée, puis l’école des beaux-arts de Paris dans laquelle il suit les cours de Jules Coutan, François Sicard et Paul Landowski. En 1931, Louis Leygues obtient le Grand Prix de Rome de sculpture.
Résistant et déporté
Arrêté par la Gestapo en 1941 comme résistant, il est mis au secret à maison d’arrêt de Fresnes, puis, déporté en Allemagne. A la Libération, il devient professeur à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris (et cela jusqu’en 1975).
Membre du mouvement cubiste, il installe dans les années 1950 son atelier à Naveil (Loir-et-Cher) qui devient, après son décès le 5 mars 1992, un musée.
En 1969, il est élu membre de l’Académie des beaux-arts. Après en être devenu Président par deux fois (en 1976 et 1982), il prononce en 1982 le discours de réception de Nicolas Schöffer dont l’une de ses œuvres sera installée en 1988 au croisement de l’A40 et de l’A42 à Druillat : Lux 16, plus connue sous le nom de Tour d’Ain.
Nombreuses sont les sculptures de Louis Leygues exposés en France, ainsi qu’à l’étranger. Une rue porte même son nom à Bourg-en-Bresse