Sous les figues est votre premier long-métrage. Qu’est-ce qui vous a poussé à la réalisation de ce film ?
J’ai toujours voulu faire de la fiction. En raison des circonstances, je n’ai pas pu faire une école de cinéma. Mais à force d’obstination et après avoir réalisé un documentaire sur le quotidien des cheminots en Tunisie, j’ai enfin pu réaliser mon rêve.
Qu’avez-vous voulu montrer ?
J’avais envie de me libérer du cinéma classique, de tourner un huis clos à ciel ouvert et de casser les codes avec une histoire qui se déroule sur une journée dans un verger au Maghreb, en filmant les gestes du travail. Et aussi montrer les rapports entre femmes et hommes, jeunes et vieux, ainsi que le patriarcat dans le monde rural.