Albertville
Natif de Chambéry, Michel se rapproche petit à petit d’Albertville, d’abord à Cognin, puis Saint-Jeoire-Prieuré où il fréquente l’école jusqu’au CM2 avant d’entrer au collège à Saint-Pierre-d’Albigny et d’habiter Cruet, en toute proximité de ses grands-parents. Enfant, Michel n’était pas des plus calmes, toujours la bougeotte : « À l’âge de 4 ans je suis parti de l’école, mes parents m’ont cherché tout l’après-midi, j’étais perdu dans Saint-Jeoire. » Deux années de karaté puis du rugby jusqu’en U15 au club de Montmélian lui ont permis d’évacuer son trop-plein d’énergie. À côté du sport, un grand intérêt pour le cinéma : « J ’aimais aller au Pathé Chamnord. J’appréciais aussi beaucoup de jouer au baby-foot qu’il y avait dans une salle à l’entrée du Pathé ! »
Pendant les vacances d’été, Michel aidait son grand-père chauffagiste et avec sa première paye il a acheté… un baby-foot ! Michel ne se sentait pas vraiment bien dans ses baskets au collège, assez bagarreur les premières années, donc beaucoup de punitions et heures de colle. « E n 4ème je me suis un peu calmé et en fin de collège, vu mon expérience avec mon grand-père, j’ai choisi d’entrer au lycée professionnel le Grand-Arc à Albertville, en TISEC, Techniques d’Installation des Systèmes Énergétiques et Climatiques. »
Une excellente formation pour se lancer
Au Grand Arc c’est le déclic : en fin de seconde Michel retente le brevet qu’il n’avait pas réussi au collège, reçu avec mention, en fin de première, reçu au BEP avec mention et en fin de terminale obtention du bac pro ! « Pendant l’année de terminale, j’ai fait mon stage dans l’entreprise de Bruno Picchiottino à Albertville, qui m’avait dit que si j’avais mon bac pro il m’embauchait chez lui après les vacances, ce qu’il a fait, en CDD, en septembre 2014. »
À la fin de son CDD, Michel décide de passer son permis, et ajoute une nouvelle expérience en travaillant pour Engie Cofely, notamment avec un chef de chantier à refaire l’installation de chauffage du lycée Le Grand-Arc : « Une chaudière bois, une chaudière gaz et 6 chaudières murales pour les ateliers d’apprentissage, un chantier intéressant ! » Michel alterne ensuite les CDD chez Bruno et des jobs en plomberie chauffage pour une autre entreprise. Il y a un peu moins d’un an, Bruno Picchiottino a pris sa retraite et Michel a repris l’entreprise qu’il a renommée « Michel Billard ». Il est doué d’une excellente vision prospective en 3D des futures installations, il imagine facilement les circuits de conduite des fluides.
Michel préconise des équipements de qualité comme les chaudières haut de gamme 100 % françaises Frisquet, fabriquées à Meaux, et les chaudières De Dietrich, toujours partiellement fabriquées ou montées en France, à Mertzwiller. Comme de nombreux artisans, Michel a beaucoup de travail, il espère trouver malgré tout un peu de temps pour regarder le Tournoi des 6 Nations à la télé !