Annecy : la Ville veut se débarrasser de ses véhicules diesel d’ici 2026

Un tiers des véhicules appartenant à la Ville sont des VL, véhicules légers.
Un tiers des véhicules appartenant à la Ville sont des VL, véhicules légers.

Parmi les sujets qui ont fait débat lundi 30 janvier, celui du parc des véhicules appartenant aux services de la municipalité annécienne. Cela représente à ce jour quelque 750 véhicules au total. L’objectif de la majorité écologiste est clair : se débarrasser de sa flotte diesel « d’ici la fin du mandat » au profit de véhicules plus vertueux, du point de vue des « particules fines », a détaillé le premier adjoint au maire, Benjamin Marias.

La stratégie adoptée est la suivante : des dizaines de véhicules sont mis aux enchères chaque année via le site dédié à ces biens issus des collectivités publiques en France, Agora Store.

Benjamin Marias a tenu aussi à préciser que l’entretien de ces véhicules thermiques « coûte très cher » à la collectivité, et que c’est aussi pour cela que la majorité se penche sur la question. Sachant également qu’une vente de véhicule n’aboutit « pas systématiquement » à l’achat d’une nouvelle voiture.

« Pas très écolo »

L’adjointe au commerce et par ailleurs présidente du Grand Annecy, Frédérique Lardet, a tenu elle aussi à apporter ses arguments, en pointant du doigt la stratégie adoptée par ses pairs. « Je trouve que ce n’est pas très écolo d’aller refiler une vieille voiture diesel aux autres, car en fait elle continue de rouler, mais ailleurs ».

Pour elle, il faudrait davantage se pencher sur le procédé du « rétrofit », à savoir le changement des moteurs, par exemple du thermique à l’électrique, plutôt que de changer les voitures. « Nous étudions cela aussi, c’est encore très peu développé mais effectivement très efficace à moyen terme », a abondé Benjamin Marias.