33 % de frontaliers en plus à Genève

A Genève, les plans du MCG ne se sont pas passés comme prévu avec l’explosion du nombre de frontaliers.
A Genève, les plans du MCG ne se sont pas passés comme prévu avec l’explosion du nombre de frontaliers.

L’accélération du nombre de frontaliers est liée au dynamisme du marché du travail genevois qui n’a jamais autant attiré. Croissance de l’emploi, baisse du chômage et pénurie de personnel dans certaines branches d’activité, ces facteurs concomitants font que l’on regarde de l’autre côté de la frontière.

Le secteur de la restauration en tête

En 2022, 1 598 frontaliers ont été engagés dans la restauration, 1 295 dans le secteur de la santé et action sociale, 1 194 dans le commerce de détail, 1 062 dans la construction, 955 dans le commerce de gros, 879 dans le transport et entreposage ou encore 796 dans l’hôtellerie. Le nombre de nouveaux frontaliers engagés via des agences de placement, a été particulièrement élevé (5 179).

Ces chiffres fournis par l’Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) ne mentionnent pas l’effectif des frontaliers déjà en activité. En juin 2022 on en dénombrait 100 000. En septembre, 101 400. Une nouvelle évaluation est prévue pour fin février.

Le MCG (Mouvement citoyen genevois) n’est pas favorable à l’explosion du nombre de frontaliers à Genève. Philippe Morel, candidat MCG, a déclaré : « Nous ne sommes pas opposés aux frontaliers, nous avons besoin de ces personnes. Ce que nous voulons, c’est que les Genevoises et les Genevois soient les premiers servis. »