Du risque d’inondation au risque chimique

En mode souterrain, tous les risques peuvent prendre des proportions graves. ©2014 CERN
En mode souterrain, tous les risques peuvent prendre des proportions graves. ©2014 CERN

Le risque inondation

Qui dit tunnel dit risque d’inondation. Le CERN est-il particulièrement exposé ? « Non, répond Pierre Bonnal, car tout a été anticipé, avec des bâtiments sur cuvelage, des puits, des pompes de relevage et des bassins de rétention, dont un à Prévessin. La sécurité environnementale est une de nos préoccupations majeures, ne serait-ce qu’à l’égard d’une fuite d’huile dans un transformateur, mais c’est peu probable. Le plus gros risque, mais très rare, serait un rejet d’eau chaude dans le milieu. »

Le risque sismique

« Le risque sismique est quasiment inexistant. Non seulement nous ne sommes pas dans une zone particulièrement exposée, mais tout le CERN a été construit aux normes antisismiques en vigueur. »

Le risque terroriste

« Nous ne sommes pas plus exposés que d’autres sites scientifiques. Nous avons bien reçu, en leur temps, des menaces provenant des Etats-Unis contre la perspective que le CERN provoque un trou noir en fabriquant de l’antimatière, mais c’était du folklore… »

Le risque radiologique

On ne manipule pas de matières nucléaires au CERN. Toutefois, le fonctionnement de l’installation peut générer l’activation radio des certains matériels. Même si le niveau est extrêmement faible, la sécurité intervient pour éviter toute exposition du personnel aux radiations

Le risque chimique

Il est limité à un bâtiment où l’on fabrique des circuits imprimés. Les lieux sont équipés en conséquence.