Arrivée dans les locaux du Messager à Bonneville, Geneviève Glineur s’avance, ses pas la guident naturellement vers le canapé. Une fois assise, la septuagénaire prend le temps de détailler les épisodes qui ont rythmé sa vie professionnelle et associative. Dans les années 80, la Bonnevilloise a répondu à une petite annonce dans le journal et sa vie a basculé…
Comment êtes-vous arrivée au Bureau international du travail ?
C’était en 1983, je faisais de l’intérim à cette époque. J’avais vu une annonce dans le journal, alors je m’y suis présentée. J’ai passé des tests techniques et pendant le test, quelqu’un qui supervisait m’a demandé où j’en étais. Quand je lui ai répondu, elle m’a dit que je serai convoquée le lendemain pour un entretien et que je commencerai la semaine suivante.