Des risques naturels de plus en plus récurrents

Lundi 1er août : un feu de végétation s’est déclaré à Montanges. Aucune habitation n’a été touchée, mais des centaines de mètres carrés de végétation sont partis en fumée.
Lundi 1er août : un feu de végétation s’est déclaré à Montanges. Aucune habitation n’a été touchée, mais des centaines de mètres carrés de végétation sont partis en fumée.

La nature sera-t-elle plus capricieuse qu’aujourd’hui d’ici trente ans ? Tous les indicateurs de l’outil Climadiag indiquent cette tendance. Le nombre de jours avec sol sec (lorsque l’indice d’humidité des sol superficiels est inférieur à 0,4) risque de fortement progresser.

Là encore selon les données, l’été 2050 pourrait voir ce nombre de jours être multiplié par deux ou trois. Pour l’automne, la valeur médiane de la période 1976-2005 se situe à sept jours de sol sec, elle grimperait à quinze jours en 2050, et même jusqu’à 44 jours dans le scénario probable le plus inquiétant.

Le nombre de jours avec un risque significatif de feu de végétation, phénomène qui avait touché la commune de Montanges cet été, pourrait aussi bien rester à 0 que grimper à 4 dans la pire situation. Un autre risque naturel pourrait être de plus en plus récurrent. Identifié comme vulnérable aux inondations par le site Géorisques (*) le pays bellegardien connaîtrait une augmentation ou une stagnation du nombre de jours avec de fortes précipitations (plus de 20 litres d’eau par mètre carré).

En hiver, à l’horizon 2050, notre territoire devrait ainsi connaître entre 6 et 9 jours de fortes précipitations, contre 6 sur la période 1976-2005. « Hors reliefs et zone méditerranéenne, le nombre de jours avec fortes précipitations était assez faible en climat récent. Toute augmentation en climat futur est à considérer comme une aggravation potentielle du risque d’inondation par ruissellement », est-il écrit sur le site de Météo-France.

*Géorisques est réalisé en partenariat entre le ministère de la Transition écologique et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)