Comment les élus du territoire s’activent sur le sujet

Le 2 février dernier, à Champfromier, les élus communautaire  ont participé à une « démo » de l’atelier  Fresque du climat .
Le 2 février dernier, à Champfromier, les élus communautaire ont participé à une « démo » de l’atelier Fresque du climat .

Cet été, avec la sécheresse et les épisodes de canicule successifs, la question des îlots de fraîcheur est revenue au premier plan.

A Valserhône, l’un des dossiers soulignés comme important par Régis Petit, le maire, est l’aménagement des berges du Rhône jusqu’à l’église d’Arlod, d’ici 2025. Celui-ci, selon le maire, devrait permettre la création d’un linéaire de promenade, qui s’assimilerait à un îlot de fraîcheur l’été venu.

Par ailleurs, les élus de la communauté de communes du pays bellegardien (CCPB) participent depuis le 2 mars, à trois ateliers «Fresque du climat». Piloté par le Pôle métropolitain du Genevois français, ce dispositif est censé permettre aux élus de comprendre le changement climatique et de questionner le rôle des collectivités à ce sujet.

Depuis mars 2020, un Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) est entré en vigueur après approbation du conseil communautaire, pour une durée de six ans. Parmi deux de ses axes prioritaires l’on retrouve la volonté de « développer le potentiel du territoire en énergies renouvelables » ainsi que limiter les émissions de gaz à effet de serre en travaillant « au niveau des transports et du chauffage des logements ». Pour l’heure, force est de constater que ces objectifs commencent à se matérialiser en réalisations concrètes, puisque le parc photovoltaïque d’Arlod devrait être finalisé d’ici l’été 2024 et que l’éclairage public de Valserhône, même si la décision est plus opportuniste car liée au coût de l’électricité, reste éteint en cœur de nuit à l’exception du centre-ville.