Après le mouvement de mardi qui a mobilisé plus de 5000 manifestants au départ de la gare, celui de ce mercredi 8 mars fut plus modeste mais soutenu par la même ferveur.
Fabienne, pour la CGT, rappela à travers les chiffres combien le différentiel homme-femme reste important et s’inquiéta de voir que la réforme convoitée par le gouvernement « pénalise particulièrement les femmes ». La représentante de la CFDT espéra « qu’il n’y ait plus de 8 mars, ce qui voudrait dire qu’il n’existe plus de discrimination, de revendication, plus de lutte au sein d’une société égalitaire... mais c’est un rêve ! » Elle remonta le cours de l’histoire pour répertorier toutes les victoires acquises par les femmes au 20e siècle, concluant, « malheureusement, il ne suffit pas de changer les lois pour changer les mentalités. Les femmes demeurent souvent les plus harcelées, discriminées et victimes de violences ». Elle aussi déplora une réforme rétrograde et inégalitaire.
Coline, pour Sud Santé, salariée dans le médico-social, raconta que dans son secteur d’activité essentiellement féminin, il faut faire toujours plus avec toujours moins : « ce qui génère un turno-over important, car les gens sont au bout du rouleau ou ne trouvent plus de sens à leur travail ». Après d’autres interventions, c’est une chorale qui clôtura l’événement avec une liste de chants enagés repris en coeur par les manifestants.
Mot d’ordre général : la révolte continue !