Valserhône : top départ du trail de la Michaille dimanche 19 mars

Les organisateurs ont délibérément choisi de conserver un format à la taille de leurs moyens.
Les organisateurs ont délibérément choisi de conserver un format à la taille de leurs moyens.

La course, qui tient son nom du plateau de plus de 500 mètres d’altitude qui domine Valserhône, génère un engouement croissant.

« Pourtant, les parcours ne changent pas, nous proposons toujours le semi-trail de 22 km avec 750m de dénivelé, le Tour des Prés de 12 km avec 350m de dénivelé qui est une découverte du trail, et une marche populaire de 12 km avec 400m de dénivelé », tempère Philippe Henry, président de l’association Run Valserine qui organise l’évènement.

Un panorama exceptionnel

Mais il sait que le plateau de Retord, avec sa situation névralgique entre Jura et Alpes, permettant d’embrasser un panorama incomparable sur la chaîne du Mont-Blanc, peut laisser un souvenir impérissable aux coureurs - au nombre de 287 l’an passé et certainement plus de 300 en 2023.

Les 60 adhérents de l’association, aidés par 10 bénévoles du ski club Valserhône, veillent en effet à graver les esprits des sportifs pour faire fonctionner le bouche-à-oreille par la suite. Ainsi, l’épreuve se déroule à 90% sur des chemins, ce qui assure aux participants des montées d’adrénaline dues à l’effort sportif mais aussi au point de vue offert.

Si le succès de cette épreuve ne se dément pas, c’est aussi parce qu’elle compte pour quatre challenges.

Rester à une taille modeste

« Les gens qui viennent chez nous peuvent aussi participer au challenge des trails du Haut-Rhône, à celui de la montagne de l'Ain, à la course hors stades de l'Ain, au Léman running (course suisse) », énumère Philippe Henry, qui comptabilise des participants majoritairement originaires de l’Ain et de la Haute-Savoie.

Mais celui qui dirige un bureau d’association de 13 personnes, s’il se montre satisfait de l’intégration de l’épreuve dans son territoire et des retombées médiatiques, ne cherchera pas pour autant à exploser les compteurs de fréquentation à l’avenir.

« Nous avons atteint un palier et nous ne proposerons pas plus de parcours, de 40 ou 50 km comme les participants le demandent souvent, car ce genre d’évènement représente tout de même 10 000 euros de budget et mobilise fortement les bénévoles », conclut-il, encore dans l’attente de l’autorisation préfectorale.

Infos pratiques

- Prix de 15, 10 et 6 euros selon les trois parcours proposés, soit les mêmes tarifs que lors de la première édition, avec des départs respectifs à 9h, 9h30 et 8

- Inscriptions ouvertes sur Internet jusqu’au samedi, possibilité d’acheter son billet et de retirer son dossard sur place le samedi 18 ou le jour-même, mais avec un supplément de 5 euros

Une course qui se veut vertueuse… et festive

On attend plus de 300 participants cette année.
On attend plus de 300 participants cette année.

Dans une société où les activités de l'Homme n’ont respecté que très peu la nature pendant très longtemps, le Trail de la Michaille entend limiter au maximum les nuisances, alliant sport et respect de la nature.

Limiter l’impact sur l’environnement

Pour la troisième année consécutive, la course se voudra écoresponsable, avec un objectif affiché de tri sélectif. Ainsi, le Sivalor (ex Sidefage), qui travaille à la gestion des déchets, fournit les poubelles et points de collecte.

Des briques écotrail

« Les coureurs apportent leurs propres gobelets ou achètent ceux qui sont vendus sur place et sont réutilisables », soutient Philippe Henry. Outre le ramassage des déchets, il reste de nombreuses actions concrètes à réaliser comme inciter les gens aux transports durables, mais les organisateurs posent les premières briques d’un « écotrail » complet.

Un tiers de participants marcheurs

Un engagement fort qui n’empêche pas les organisateurs de penser aussi à la détente des sportifs. Les marcheurs qui optent pour les 12 km représentent un tiers des participants, mais ils pourraient dépasser cette proportion si la météo est favorable. « Et ce, d’autant plus qu’ils profiteront enfin d’un ravitaillement festif qui n’avait pas pu être mis en place durant la période Covid », précise Philippe Henry.