« S’il faut revivre une année comme on vient de vivre, on va avoir du mal », confie Éric Daviet. Pour continuer à nourrir leurs vaches laitières pendant la sécheresse de l’été 2022, les quatre associés de son élevage de Mûres ont dû prélever sur leurs réserves pour l’hiver, puis acheter du fourrage pour tenir.
Afin d’éviter ces difficultés pour l’été 2023, ils ont diversifié leurs pratiques : en plus du maïs, produit sur l’exploitation, les éleveurs cultivent des plantes hivernales, comme l’avoine. Ces plantes sont récoltées en avril, « puis on replante du maïs pour faire du stock et être en autarcie, explique Éric Daviet. On essaie aussi d’implanter des plantes qui résistent à la chaleur, comme le millet et le sorgho. De plus en plus d’agriculteurs en sèment pour passer le cap. On change notre manière de travailler. »