Les gendarmes sont arrivés sur les lieux vers 5 heures du matin appelés par un voisin. Sur place, ils ont constaté des traces de sang sur une porte et une poignée d’escalier.
Dégradations dans l’appartement
A l’intérieur de l’appartement, plusieurs dégradations : notamment un réfrigérateur et une télé renversés, un miroir brisé. La mère de la victime, présente dans le salon au moment des faits, a témoigné que son gendre très énervé voulait tout casser.
L’homme positif à la cocaïne
Sa fille, qui avec ses deux enfants s’est réfugiée chez des voisins, a été entendue. Elle a raconté que son mari était ivre. Il l’a griffée, tirée par les cheveux quand elle a tenté de s’enfuir et lui a pris le téléphone des mains quand elle a voulu appeler des secours. La scène a été violente. Des hématomes et des ecchymoses ont été constatés sur plusieurs endroits de son corps. Une analyse de sang a révélé que l’homme était positif à la cocaïne au moment des faits.
Des explications pas très convaincantes
A la barre, le prévenu parle beaucoup, pas toujours à très bon escient. Le juge Dominique Santourian préférerait qu’il réponde plus précisément à ses questions. L’homme actuellement au chômage prétend sans trop convaincre qu’il a préféré aider sa femme à élever ses enfants plutôt que retrouver un travail mal payé.
Condamnation et période probatoire
Le prévenu a finalement été condamné à six mois de prison dont quatre avec sursis sur une période probatoire de deux ans. Un précédent sursis a été révoqué. L’exercice de l’autorité parentale lui a été enlevé.