A Saint-Jean-de-Gonville, on retrouve Michel Brulhart, maire sortant, en tant que tête de liste de «Vivre ensemble à Saint-Jean-de-Gonville». Il est premier édile depuis trois mandats. Son programme « prévoit la restauration de la salle polyvalente. Nous avons fait des aménagements de voiries qu’il faut poursuivre. (…) Notre idée est aussi de faire de la réserve foncière (…). Enfin, en partenariat avec l’agglo, nous aimerions faire une voie verte sur l’ancienne voie de chemin de fer (…). »
En face, Regina Bertossi, tête de liste de «Mieux vivre à Saint-Jean». Secrétaire de mairie 1992 à 2016 dans la commune, elle estime qu’à ce poste « on gère toutes les thématiques ». Elle candidate aujourd’hui, entre autres, « pour apporter un nouveau souffle, tout en gardant Saint-Jean authentique ». Dans son programme, deux grands projets : l’amélioration de la couverture internet, et la construction d’une « petite unité de vie » comprenant « une micro-crèche, quatre logements pour des courtes durées » et des « locaux mis à disposition des artisans, commerçants, qui viendraient de façon ponctuelle ».
A Challex, où vivent quelque 1 500 âmes, deux listes s’affrontent : «Challex Avenir» avec Claude Chappuis à sa tête, et «Bien vivre à Challex», portée par David Peray.
Du côté de Léaz, il était question pendant un temps de plusieurs candidatures. Finalement, une seule, groupée, est allée jusqu’à la déclaration en préfecture.
Retrouvez les candidats par communes sur le site de la préfecture à l’adresse suivante : http://www.ain.gouv.fr/elections-municipales-et-communautaires-r802.html
Christian Armand est le maire sortant de Péron, une des rares communes françaises où, pour ces élections municipales, aucun candidat ne s’est manifesté ! Personne ne souhaite prendre la succession de l’actuel édile qui avait annoncé ne pas se représenter. « 25 ans, c’est bien. J’ai bien aimé ces années, elles sont passées beaucoup trop vite, mais il faut passer à autre chose. Et que j’ai de plus en plus de peine à supporter l’administration d’une façon générale », avait déclaré Christian Armand dans nos colonnes. Mais alors que se passe-t-il dans un tel cas ? L’absence de candidatures est un cas encadré par un article du code général des collectivités territoriales. Une liste peut encore se déclarer en vue du second tour. Si ce n’est pas le cas, la loi stipule que « lorsqu’un conseil municipal ne peut être constitué, une délégation spéciale en remplit les fonctions » et « de nouvelles élections devront parallèlement être organisées dans un délai de trois mois. (...) ». La dernière solution, en cas de blocage durable, est de « suggérer à la commune d’engager une procédure de fusion avec une autre commune ». « On va voir comment ça se passe, mais je pense y retourner. Je suis vraiment dubitatif. Je pense que quatre mandats sont suffisants, mais si vraiment personne ne se manifeste, j’y retourne » assure le maire sortant.