Bellegarde : choc voiture/poids lourd, l’automobiliste décède

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Un drame de plus sur la RD 1206. Il était 13h12, ce jeudi 12 mars, lorsque les pompiers de Valserhône ont été appelés au secours d’une personne en détresse ultime après un accident de la route à la sortie de Bellegarde, direction Léaz.

VL contre PL

La voiture a embouti l’avant-droit de la calendre du «
porteur
».
La voiture a embouti l’avant-droit de la calendre du « porteur ».

Dans le bout de ligne droite entre le Belvédère et l’ancien garage Renault, un choc frontal a eu lieu entre une voiture et un semi-remorque, un « porteur » acheminant des autos neuves. La voiture, une Volkswagen Polo blanche, roulait sens montant. Pour une raison inconnue, elle s’est déportée sur la gauche et a percuté de plein fouet la calandre avant-droite du poids lourd.

Malgré toutes les tentatives, il n’a pas été possible de ranimer la victime, une Bellegardienne de 77 ans, tuée par la violence du choc.

Aucune piste privilégiée

La circulation a été bloquée et dévié. Les poids-lourds et bus engagés dans la rue ont été stockés entre le lieu de l’accident et le pont de Coupy.
La circulation a été bloquée et dévié. Les poids-lourds et bus engagés dans la rue ont été stockés entre le lieu de l’accident et le pont de Coupy.

La circulation s’est aussitôt trouvée bloquée. Une déviation a été mise en place par les services de la Ville, la police municipale et la gendarmerie, présente sur place pour déterminer les circonstances précises de l’accident. « Nous ne privilégions pour l’heure aucune piste, confiait sur les lieux le lieutenant Michaël Butel, si ce n’est toutes les pistes. »

Malaise au volant ? Faute d’inattention ? Tentative de dépassement ? L’enquête et les examens le diront. Pour les nombreux riverains présents sur les lieux, trop d’imprudences sont commises chaque jour sur cette route mortifère.

La circulation a pu être rétablie après que les pompes funèbres soient venues recueillir le corps, que la voiture épave ait été évacuée. « J’ose pas imaginer si ça avait été l’heure des frontaliers », glissait un badaud. Une bien maigre consolation.