C’est non sans une certaine stupeur que Joy dit avoir pris connaissance de l’article consacré au couple d’Albertvillois soucieux de déscolariser ses deux enfants de l’école primaire Louis Pasteur : « je suis la sœur de l’homme à qui ils reprochent de les terroriser... Il a été condamné en 2017 pour les faits que vous relatez, mais depuis qu’il est sorti de prison, je vous garantis qu’il respecte son interdiction de paraître à Albertville. Il habite Ugine, travaille à Ferney-Voltaire, commence à 6h du matin et revient à 18h le soir... comment voulez-vous qu’il ait le temps de venir dans le quartier aux horaires de l’école ? Ça fait un an que cette famille a déménagé, que tout allait bien, pourquoi met-elle aujourd’hui de l’huile sur le feu en nous imputant ses choix de ne pas scolariser ses enfants ? Ça me sidère ».
Bien que remontée par cette sortie médiatique qu’elle estime injustifiée, Joy temporise : « Je ne viens pas la dénigrer, je veux juste qu’elle nous foute la paix. Je sais les problèmes qu’elle rencontre, mais s’ils sont si nombreux, peut-être faut-il juste qu’elle se remette en question, ça ne peut pas toujours être de la faute des autres ». Et de conlure : « elle parle d’un traumatisme, mais de tels propos venant d’une personne qui n’a pas ménagé notre famille, ça créé un réel mal-être. Des plaintes à son égard, nous aussi nous en avons déposées »